lundi 2 juillet 2012


Le massacreur de Lille : mais pourquoi donc les media ne disent-ils pas son nom ?

Le massacreur de Lille est, nous dit-on, identifié.

On a même vu une photographie de sa fiche signalétique de police. Mais ce matin encore, dans les journaux et à la radio, on ne dit pas son nom.

Alors que dans la même période, dans ma région, de Midi-Pyrénées, les média étalent tout de l’identité et de la vie de quelques jeunes gens d’un groupuscule « d’extrême-droite » mis en garde à vue à la suite d’une stupide bagarre avec un groupuscule d’extrême-gauche ayant entraîné une mauvaise chute pour un révolutionnaire chilien « antifasciste » manieur de barre de fer.

Le massacre de Lille est autrement grave. Pourquoi alors cette occultation prolongée de l’identité de son auteur ?


Toulouse toujours : l’affaire Mohamed Mehra.

L’AGRIF, comme nous l’avions dit, s’est portée partie civile et notre avocat a eu ainsi un premier accès au dossier du tueur. On découvre semble-t-il de bien curieuses choses dans l’évocation de ses activités touristiques. Nous en reparlerons.


Lecture d’aéroport : les « alpha-plus » de la tribu Strauss-Khan.

L’attente d’un ami à l’aéroport de Toulouse dont le vol était fortement retardé m’incite à feuilleter et acheter deux livres. L’un pour consommer aussitôt mon temps d’attente, l’autre que j’ai lu hier au soir avec attention.
Le premier, édité chez Albin Michel, s’appelle « Les Strauss-Khan », signé de Rapaëlle Bacqué et d’Ariane Chemin. Son intérêt ne réside pas du tout dans l’évocation d’ailleurs sans recherche égrillarde des obsessions et turpitudes du sieur DSK, déjà traitées dans des cataractes médiatiques. Non, l’intérêt réside dans la description de toute une gauche immensément riche, pas tellement des « bobos » mais des nababs se recevant dans leurs résidences princières de Paris, Marrakech, Jérusalem, New-York et autres lieux au Mexique ou en Chine.

C’est le monde de la star Anne Sinclair, de son ancien mari Yvan Levaï, des Kouchner, des Minc, des Badinter, des Jean-François Kahn, de Jean Frydman…

C’est le monde de « DSK-Consultants » puis des adhérents du « Cercle de l’Industrie » fondé par le même DSK qui n’avait pas alors assez d’argent pour payer les pensions alimentaires de ses anciennes épouses. Vincent Bolloré, Maurice Lévy, (Renault), Louis Gallois (Aérospatiale), et bien d’autres de la fine fleur du patronat s’acquittant d’un ticket d’entrée de 200 000 francs.

Avec ce formidable outil de « lobbying » et ses notes d’honoraires à la MNEF et autres officines tenues par les si dévoués militants trotskystes, DSK pourra alors ne plus tout à fait apparaître comme un pauvre SDF à côté de la richissime épouse qu’il ravira à ce bon diable d’Yvan Levaï, qui ne lui en tiendra pas rigueur. À côté du somptueux palais de Bernard-Henri Lévy dans la médina à Marrakech, à quelques pas d’une des nombreuses résidences royales, le couple Strauss-Khan, bien conseillé, va aménager au prix de deux ans de travaux pharaoniques une fastueuse résidence intégrant deux riads décorés avec les matériaux les plus précieux du savoir-faire marocain. Là, ils reçoivent décemment dans la magnificence de la cuisine orientale leurs amis comme Patrick Bruel, Michel Field, l’avocat Jean Veil, le président de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon et autres socialistes et anciens militants trotskystes ou maoïstes.

Martine Aubry, reçue elle aussi avec son dernier mari, l’avocat musulman Brochen, sera au début un peu interloquée par le faste, mais s’y fera vite. Néanmoins, elle suggèrera à DSK de créer une fondation à but social, histoire de montrer sa générosité de socialiste égalitariste.

Mais je m’arrête là. Vous l’avez compris, l’intérêt du bouquin réside dans le fait que, sans théoriser sur la super-classe mondialiste des « alpha-plus », il en offre, si besoin était, la preuve de la réalité. Une réalité que ne voient ou ne veulent pas voir les ploucs de la base populo-socialiste.


D’Igor et Grichka Bogdanov : « La pensée de Dieu ».

C’est la narration de ce que depuis un siècle les plus grands mathématiciens et physiciens se sont émerveillés devant la constatation que le monde est organisé, calculé, réglé, pensé.

La postface de Luis Gonzales-Mestres, chercheur au CNRS, a quelque chose de dérisoire.  

Pour respecter « l’idéologiquement, le scientifiquement correct », il s’évertue à affirmer que le Dieu des savants n’a rien à voir avec celui de la religion. S’il avait seulement lu la Genèse, il saurait que le Dieu de la Bible est non seulement Celui des grandes lois qui régissent les particules et les univers, mais Celui qui, par-delà tous les infinis et les mystères de l'énergie et de la vie, a créé des êtres conscients et dans lesquels Il se révèle.

Les frères Bogdanov exposent combien finalement les grands génies de nos sciences ont vérifié l’affirmation de Saint Augustin : « Les Nombres sont la preuve de Dieu ». À laquelle il faut ajouter : mais aussi tout ce qui est au-delà des Nombres.