jeudi 8 novembre 2012

IMMONDE INJURE FAITE AU CARDINAL VINGT-TROIS ET ORDURE BLASPHÉMATOIRE À L’ÉGARD DES CHRÉTIENS.


Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Avec sa dernière page de couverture, le torchon d’excrémentation Charlie-Hebdo tente de se surpasser dans ce que la si délicate Caroline Fourest désigne dans Le Monde comme un humour que les  « inquisiteurs imbéciles » que nous sommes à ses yeux ne comprennent pas. 

Nous ne trouvons en effet pas l’ombre d’un humour dans la constante ordurière de pornographie blasphématoire d’un canard dont le bas fonds de commerce repose sur l’obsession de la merde, de la sodomie et de la plus abjecte haine antireligieuse.

S’ajoute à cela la plus vile et débile injure contre le cardinal Vingt-Trois, que nous assurons ici de notre profond respect et d’un partage d’affliction.

L’AGRIF ne saurait poursuivre les auteurs de ce vomissement scatologique à la place du cardinal Vingt-Trois, qui seul peut en l’occurrence porter plainte pour injure personnelle et obtenir réparation. Si elle dépose plainte pour  l’injure blasphématoire faite aux chrétiens, on lui opposera sans doute comme en maintes affaires précédentes que le blasphème est l’un des fondements de la laïcité, (triste conception de la laïcité !), et que la liberté d’expression ne saurait avoir de limites comme l’expriment d’ailleurs, sans exception aucune, tous les chefs des partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale. Il n’en demeure pas moins que toute personne de bonne foi ne peut que constater la charge de haine que diffusent de tels dessins, pires encore que ceux qui préparaient les opinions aux grandes exterminations révolutionnaires des années les plus noires de notre histoire contre les chrétiens ou les juifs.

La seule limitation est celle de l’injure, de la diffamation ou de l’incitation à la haine à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes. Mais la jurisprudence ne considère pas que le blasphème entre dans ces catégories ! L’AGRIF ne désespère pas que devant l’énormité des attaques, que l’on ne peut décemment assimiler à de la simple dérision, elle ne puisse évoluer.

Ne voulant en aucun cas interférer sur les suites que donnerait éventuellement le cardinal Vingt-Trois et l’association de l’épiscopat « Croyances et Libertés », l’AGRIF décidera dans le mois qui vient des poursuites qu’elle engagera éventuellement.