vendredi 19 avril 2013

Injustice partisane des « décideurs » de la Manif pour Tous à l’encontre de Marion Le Pen et de Jacques Bompard.


Au départ, la Manif pour Tous se voulait apolitique. Tout le monde a constaté l’ineptie ou l’hypocrisie de pareille position : le débat est en effet simultanément idéologique et politique.
Mais pourquoi Frigide a-t-elle donné la parole à des personnalités politiques de l’UMP et pas à Gilbert Collard, à Jacques Bompard ou à Marion Le Pen, porte-parole pourtant d’une vaste partie de l’opinion même si, très injustement, elle n’est représentée que par trois députés.
Or, Jacques Bompard a bataillé avec opiniâtreté et talent et Marion Le Pen a fait l’unanimité, sauf celle des sectaires et des fanatiques, par sa douce fermeté et son très  prometteur talent d’expression. Et elle a dit très justement des arguments essentiels.
Je suis d’autant plus heureux pour dire cela que ce n’est jamais sans tristesse que j’ai eu à exprimer des désaccords, sans jamais aucune animosité, jadis avec Jean-Marie Le Pen et surtout, sur des points importants avec sa jacobine de fille dont je reconnais également le punch et la qualité de communication.
N’étant plus au Front National depuis plusieurs années, je n’en suis que plus libre de porter des jugements uniquement motivés par les valeurs que je défends et le respect, autant que je le puis, de la vérité.
Frigide Barjot se serait grandie en permettant à Marion Le Pen de parler autant qu’un médiocre Raffarin.
On veut espérer que ce refus n’était pas motivé par quelque crainte jalouse d’un grand enthousiasme de foule pour la benjamine de l’Assemblée Nationale.