mardi 17 décembre 2013

IL FAUT COMPRENDRE LES ÉVÉNEMENTS D’UKRAINE. MAIS AUSSI DÉNONCER l’ABERRATION POLITIQUE DE LA CONNIVENCE BARROSO-YANKEE.



Bernard ANTONY, président de l’INSTITUT DU PAYS LIBRE



communique :

 

IL FAUT COMPRENDRE LES ÉVÉNEMENTS D’UKRAINE.

MAIS AUSSI DÉNONCER l’ABERRATION POLITIQUE DE LA CONNIVENCE BARROSO-YANKEE.



Pour ce qui est de beaucoup, ici en France, et ailleurs en Europe occidentale, où l’on subit la domination du néo-totalitarisme eurocratique et mondialiste, ils ne comprennent guère l’engouement des Ukrainiens et autres peuples de l’ancienne URSS pour l’Union Européenne, la répulsion de certains vis à vis de la Russie

On ne peut analyser cela qu’à la lumière d’un passé somme toute très récent.

Même si le peuple russe a été la première victime du communisme et du pouvoir soviétique, pour ces peuples, ce communisme et ce pouvoir soviétique apparaissaient souvent comme le fait des Russes, chose en partie inexacte et sur laquelle a largement écrit l’immense écrivain et historien Soljenitsyne.

Mais ne pas se souvenir que les Ukrainiens ont subi un immense génocide, notamment par la famine organisée faisant six millions de victimes ou encore que le quart de la population de la Lituanie a péri au goulag sous Staline, c’est s’interdire de comprendre.

Dans ces peuples et dans d’autres, surtout s’ils ne sont pas imprégnés par la religion orthodoxe du Patriarcat de Moscou, on a donc beaucoup de circonspection à l’égard d’un Poutine, ancien colonel du KGB, fier de sa tradition tchékiste, qui a rétabli l’hymne soviétique et qui n’a toujours pas évacué la charogne du monstre Lénine de la Place, toujours, Rouge.

Cela dit, considérant tout l’aspect positif de l’actuel pouvoir poutinien, tout de même plus russe que soviétique, on ne peut qu’être très critique à l’égard de la diplomatie comminatoire et dominatrice d’un Barroso et de sa clique. Et encore plus, devant l’irruption yankee sans vergogne des « Mac Cain and Cie » sur la scène ukrainienne.

À l’évidence, cela ne peut que renforcer la perception des Russes d’une stratégie occidentale d’encerclement, accroître leurs irritations et renforcer leur détermination à moderniser et renforcer leur arsenal défensif-offensif.

La Commission de l’Union Européenne a ainsi, une fois encore, rendu un bien mauvais service à ses États adhérents, non seulement par sa prétention à mener une politique étrangère mais par la grossièreté de cette politique et son inscription dans la calamiteuse stratégie américaine.

Non contents d’avoir été par leurs désastreuses menées en Iran puis en Irak et ailleurs, les fourriers de tous les islamismes jihadistes, la politiciennerie américaine en l’occurrence très unie, d’Obama à Mac Cain, s’est donc avisée d’exercer ses talents sur l’Europe avec l’approbation du sieur Barroso.

Voilà pourquoi plus que jamais je redis le slogan que j’ai jadis lancé : « Sortons de cette Europe-là ! »